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Le club des Arts Martiaux Rhénans de Soufflenheim : mélange détonnant de sport et de défense

Présentation approfondie du Kick Boxing

Nombreux sont ceux qui pensent que le kick-boxing est un sport originaire de Thaïlande ou bien d'une autre contrée du Sud-est asiatiquemais il n’en est rien. Au Japon, dans les années 1950 et les années 1960, des experts de karaté et d'autres arts martiaux (bando et boxe birmane notamment en la personne du birman Maung Gyi) organisent des rencontres de plein-contact sur tapis et sur ring, ainsi naissait lekick-boxing japonais. Le promoteur du kick-boxing japonais dans les années 1960 est Osamu Noguchi. À la même époque aux États-Unis, de nombreuses écoles d'arts martiaux organisent des rencontres de plein contact notamment des disciplines comme le bando (opens sur ring, dès 1962), le karaté , le taekwondo, le kempo, etc. Puis une sorte de révolution s'opère dès le début des années 1970. De nombreux pratiquants de karaté (point-fighting) évoluant dans les compétitions se sentirent frustrés par les réglementations en vigueur privilégiant le contrôle des touches. Alors, ils cherchèrent alors un sport dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et de coups de poing, plutôt qu'en les arrêtant avant de toucher l'adversaire. Le full-contact karaté ou kick-boxing américain était né.
Les pionniers du kick-boxing américain et du full-contact aux États-Unis dans les années 1960 et 1970, sont trois personnalités du monde des arts martiaux américains, le comte Dante, Ray Scarica et Maung Gyi (Bando et boxe birmane).

Kick boxing, un terme générique

Le terme "kick" signifie « coup de pied » en anglais, les anglophones ont tendance à appeler « kick-boxing » toutes les disciplines associant des coups de pied à des coups de poing. Ce terme est l'équivalent de l'appellation française « boxe pieds-poings » proposée par Alain Delmas dans les années 1970.

Le full-contact est appelé dans de nombreux pays « kick-boxing sans low-kick » (car les coups aux jambes sont interdits dans la forme moderne pratiquée dans les fédérations internationales). Egalement, on a longtemps appelé par erreur « kick-boxing », la boxe thaïlandaise(muay-thaï). Ce qui n’est pas une erreur mais plutôt un amalgame, car par définition le muaythaï est une forme de « kick-boxing » au même titre que de nombreuses boxes notamment celles du Sud-est asiatique (boxe birmane, boxe khmère ou boxe cambodgienne), boxe laotienneet boxe vietnamienne). Depuis 2008, en France la Fédération Française de Full-contact (FFFCDA) a relancé de « full-contact avec low-kick » des années 1960 aux États-Unis, pratique originelle du kick-boxing américain avec pantalon d’art martial et protections de jambes et de pieds (chaussons en mousse).

Le kick-boxing américain

C’est la forme de rencontre sportive de type boxe sportive créée aux États-Unis au début des années 1960. En particulier en France, le terme kick-boxing désigne ce que l'on appelle une boxe pieds-poings dans laquelle tout type de coup de pied est autorisé au-dessus de la ceinture ; et pour les cibles en dessous du bassin, exclusivement les coups de pied circulaires sur le membre inférieur et tout type de balayages « uniquement sur le pied »). Aux États-Unis, le terme kick-boxing est une appellation « générique » désignant les rencontres de boxe dans lesquelles les protagonistes portent des coups de pied et désigne certaines pratiques martiales d'origines asiatiques (telle le bando-kickboxing ou boxe birmane, la boxe thaïlandaise...). Il faut savoir que nombreuses écoles d'arts martiaux aux États-Unis, en plus de promouvoir leurs propres disciplines, participent très souvent à des opens dits de « kick-boxing » pour se confronter à d’autres styles. Ce qui n’est pas toujours le cas des clubs dit de « kick-boxing » notamment enEurope. Outre le cas de la France où il existe une fédération nationale regroupant les clubs dits de kick-boxing, dans la plupart des pays, le kick-boxing ne se présente pas en sport à part entière, mais en discipline de compétition (c’est-à-dire en règlement de rencontre) réunissant différents styles de sports de combat et d’arts martiaux. Ainsi les combattants sont polyvalents et évoluent durant leur carrière dans différentes disciplines pugilistiques. Sur le continent nord-américain, d'après les écrits de champions américains les premiers combats sportifs sur ring et sur tatamis, dateraient de 1962 (notamment les tournois sur ring de bando-kickboxing) , développés par des styles variés comme le bando, le karaté, le taekwondo, le kempo, etc. Mais c'est en 1976 que naissait officiellement le kick-boxing américain suite à la mise en place d'une fédération de champions professionnels de karaté full-contact, la World Kickboxing Association (WKA). Ceux-ci, souhaitaient rencontrer les combattants asiatiques dans une forme de rencontre avec percussion sur les membres inférieurs pour montrer leur supériorité. Notamment dans un style de type boxe pieds-poings complète, associant les techniques de poing (boxe anglaise) et de pied (karaté, taekwondo, boxe birmane, muaythaï, etc.). Pour des raisons de différentiation d'activité, en Europe comme sur le continent américain, on distingue deux types de rencontre de kick-boxing : la version « kick-boxing avec coup de pied circulaire dans les jambes » et le « kick boxing sans coup de pied dans les jambes» appelé en Europe full-contact (ou boxe américaine). Cette dernière, est gérée enFrance par la Fédération Française de Full Contact (FFFCDA) alors qu'un autre organisme, la Fédération (Française) de « Boxe Américaine » (FBADA) a également rassemblé de nombreux pratiquants jusqu’en 2008 dans cette discipline (malgré l’obtention de la délégation de pouvoirs ministérielle en 2007 par la FFFCDA). En début de saison 2008, la FBADA rejoint une nouvelle structure parallèle, la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) dans le « Comité Français de K-1-rules7». Depuis la rentrée sportive 2009, la boxe américaine a retrouvée sa pleine représentativité au sein de la FFSCDA en s’organisant en Comité français (CFBA) et en obtenant la Délégation de pouvoirs ministérielle.

Le kick-boxing japonais

Forme japonaise du muay-thaï et de la boxe birmane développée après les Jeux olympiques de 1964 et dans laquelle le règlement permettait de frapper à coup de pied, de poing, de genou et de coude, agrémenté de projections de Judo. Au début de nombreux combattants étaient issus du karaté stylekyokushinkai et des boxes du Sud-est asiatique. Cette forme existe toujours et s’appelle aujourd’huishoot-boxing dont l’événement majeur est le Shoot Boxing World Tournament.
Depuis 1993, le kick boxing japonais a pris des ailes grâce au grand tournoi annuel des poids lourds, le K-1 World Grand Prix puis du tournoi des poids moyens, le K-1 World MAX depuis 2003. La forme de rencontre a changé depuis ses origines et aujourd’hui le règlement autorise seulement : les coups de pied, les coups de poing, les coups de genou directs et les saisies partielles de jambe et de corps.

Ratings

L’élaboration d’un classement indépendant (rating ou top-ten, inventé pat Paul Maslak) aida à y voir plus clair dès l’année 1979. Cela permit aux combattants de tous les styles pieds-poings de pouvoir se situer en dehors de tout « star-system », une cohérence émergeait enfin. Désormais les organisateurs devaient respecter un véritable classement mondial. Seuls les vrais champions et leur challenger pouvaient monter sur le ring, titre en jeu.

Développement international

Dans la plupart des pays, un seul organisme associe les différentes disciplines de combat et d'arts martiaux notamment les boxes pieds-poings (full-contact, kick boxing et thaï-boxing), ce qui n'est pas le cas de la France où les dirigeants des différentes fédérations de boxes pieds-poings ont du mal à s'entendre pour mutualiser les moyens t donner aux pratiquants une diversification des pratiques (exceptée laWKA-France et l’ISKA-France, une seule affiliation et licence pour pratiquer l’ensemble des disciplines : sports pieds-poings, sports pieds-poings-sol, submission-wrestling, forms, activités de fitness, self-défense, etc). Les fédérations internationales de kick-boxing les plus représentées dans le monde sont : la World Kickboxing Association (WKA) (la plus ancienne et née en 1976 aux États-Unis), l’International Sport Kickboxing Association (ISKA) (née en 1986 lors de la régression de la Professional Karate Association (PKA) (structure initiale du kickboxing américain) et enfin la World Association of KickBoxing Organizations (WAKO) née à la fin des années 1970 en Allemagne.

Développement en Europe

Début des années 1980, les premières organisations eurent lieu aux Pays-Bas et firent rentrer l’Europe dans le grand cercle mondial du kick-boxing. Les Pays-Bas, berceau européen du kick-boxing, brillèrent avec leurs grands champions tels : Lucien Carbin, André Brilleman, Yvan Hypolyte et surtout les désormais légendaires Fred Royers surnommé « le gladiateur » (superstar des rings avec plusieurs titres mondiaux dans différentes boxes pieds-poings) et Rob Kaman (à l’efficacité et à la longévité exceptionnelle). Ce pays très ouvert aux nouvelles disciplines de combat accueillit conjointement dès la fin des années 1970, le kick-boxing d’origine japonaise (Jas Plas et son club le Mejiro-gym) et le kick-boxing d’origine américaine (représentant officiel de la WKA, Fred Royers).

En France 

L’entrée en France du kick-boxing « made in U.S.A. »

Pour l’arrivée officielle en France du kick-boxing américain (avec low-kick), c’est en grande partie grâce à la fédération internationale d’origine la WKA, sous l’impulsion de Jean-Marc Vieille qu’il va prendre son envol en 1984. Ce dernier, représentant officiel de la fédération mondiale WKA est missionné à l’époque par le grand champion néerlandais, Fred Royers (vice-président mondial WKA et représentant pour l’Europe). Le développement de cette pratique, malgré l’aide des pouvoirs publics et l’hostilité de la boxe américaine (ou full-contact précurseur du pied-poing américain en France), a été possible grâce à la bienveillance de certaines notoriétés du full-contact comme le champion Richard Dieux, également grâce à la ténacité de ces ambassadeurs (Alain Calendrier, Jean-Jacques Déplanques, Richard Sylla, Pascal Ducros, etc.), puis l’aide de certains combattants de la boxe française (savate) qui voulaient conquérir des titres mondiaux et être rémunérés, comme il se doit, et enfin par certains combattants de la boxe thaïe afin d’apparaître sur le rating international (top-ten). Aux Pays-Bas, dans les galas de l’époque, la moitié des combats se déroulent en version « kick-boxing », et de l'autre en « boxe thaïe ». Ce sont souvent les mêmes combattants qui évoluent, sans difficulté, d'un style à l'autre.
En 1987, suite à la pression du Ministère de la jeunesse et des sports souhaitant unir les trois fédérations françaises de l’époque (boxe américaine, full contact et WKA-France) en une seule entité (et qui ne vit jamais le jour), un protocole fut signé entre la Fédération française de boxe américaine (FFBADA, son président, Pascal Tiffreau) et la WKA-France (son président, Jean-Marc Vieille). Cette décision critiquée par la WKA-Europe amena la création en France d'une nouvelle structure française, l’IFO sous la houlette de Jean-Paul Maillet (commentateur de la Télévision française). Puis à la fin d’anées 1980, elle devient la FKB/WKA qui perdure jusqu’au au départ de Fred Royers de la vice-présidence de WKA-Monde (à l’époque c’est le créateur de la WKA, Howard Hanson, qui la préside la WKA-Monde).
Dès le départ du kick-boxing « made in U.S.A. » en 1976, la plupart des pays européens reconnaissent la WKA comme structure originelle et ce qui le cas de la France. D’ailleurs dans les années 1980, les compétiteurs français disent texto : « je boxe en WKA » (pour signifier, du « kick-boxing avec low-kick ») et en PKA (pour préciser, du « full-contact »). Ensuite les responsables de grandes fédérations mondiales proposent des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaï, et kick-boxing) ce qui a pour effet, à côté des fédérations internationales d’origine (PKA, WKA, WAKO) de faire éclore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales » !? Ce qui complique les choses pour donner du crédit aux titres internationaux délivrés.

Le kick-boxing (français) dans la tourmente de certaines fédérations (françaises) de boxes pieds-poings !

À leur arrivée en France, au milieu des années 1970, des disciplines américaines (« kick-boxing sans low-kick » et « kick-boxing avec low-kick ») voient tout d’abord leur rejet dans l’Hexagone, par certaines fédérations d’arts martiaux. Le kick-boxing américain avec low-kick (et sans coups de genou) s’impose progressivement sur le territoire français comme un discipline d’avenir. Parallèlement pour les autres boxes pieds-poings, la boxe thaïe (muaythaï) à l’époque est peu implantée contrairement à la boxe française (savate) qui a pris un essor important depuis le milieu des années 1960.
A la fin des années 1980 et durant les années 1990, de nombreuses péripéties propres à la mise en place de ces nouveaux sports américains et thaïlandais déstabilisent le milieu des boxes pieds-poings.
Déjà à peine arrivé en France pour le « kick-boxing sans low-kick », une mésentente de dirigeants entraine une scission du groupement en 1982 : Fédération Française de Boxe Américaine (FFBADA) d’un côté et Fédération Nationale de Boxe Américaine (FNBA) de l’autre. Ainsi dès la fin des années 1980, le kickboxing avec low-kick va vivre de grandes tourmentes. De 1984 à 1987, il est géré par la « WKA-France » notamment par Jean-Paul Vieille et à cette époque tout va bien. Puis, la situation se gâte ! En 1987, le premier essai de regroupement des « boxes américaines» s’effectuera au sein de la FFUBADA (Fédération Française Unifiée de Boxe Américaine et Disciplines Assimilées). Le kickboxing français est organisé provisoirement sous l’égide de l’IFO (International Fighting Organisation), car la fédération mondiale WKA n’accepte pas l’alliance avec les autres structures.
Puis l’ambition des uns, le mercantilisme des autres, et les fédérations pseudo-mondiales, ont eu raison de ce beau projet. Il faut attendre la constitution de la FFKBFCDA en 1994 (Fédération Française de Kick-Boxing, Full-Contact et Disciplines Associées présidée par Pascal Tiffreau) pour rassembler réellement les trois boxes pieds-poings (muay-thaï, kick-boxing et full-contact).
Rapidement naissent des divergences de vue. Le kick-boxing n’est pas autonome au sein de la FFKBFCDA et un certain fonctionnement antidémocratique provoque une scission de la discipline. Ainsi une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe américaine (full-contact), et de la boxe thaïlandaise (muay-thaï), se regroupent en septembre 1996 au sein de la FFBADA (Fédération Française de Boxe Américaine et disciplines Associées), structure bénéficiant de l’agrément ministériel. Durant trois saisons deux comités nationaux de kick-boxing distincts (La Commission Nationale de Kick-Boxing de la FFBADA présidé par Joël Goncalvés et le Comité National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA présidé par Ludovic Brion – aidé par Yves Stefen alors responsable World Association of KickBoxing Organizations (WAKO)pour la France) géreront la discipline.
Un agrément ministériel provisoire fut accordé aux deux fédérations (FFKBFCDA et FFBADA) jusqu’en août 1998. À l’issue de cette échéance, et durant la saison 1998-1999, le ministère chargé des sports, après un audit dans chacune des structures, demanda à la Commission Nationale de Kick-Boxing de la FFBADA de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son sein le Comité National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA. Cette unification donna naissance à la FKBDA (Fédération de Kick-Boxing et Disciplines Associées) créée en juin 1999 - agrément ministériel du 3 mai 2000. Elle deviendra FFKBDA (Fédération « Française » de Kick-Boxing et Disciplines Associées) à l’obtention de la délégation de pouvoirs du ministère en charge des sports en 2002. L’agrément séparé pour chacune des activités (full-contact, muay-thaï et kick-boxing) a d’après les dires du ministère pour but l’auto-assainissement des structures. D’autre part, l’interdiction du ministère d’organiser des titres internationaux et des ceintures professionnelles sur le territoire français11 imposée aux fédérations agréées dans l’intention d’éloigner un éventuel profit de certains dirigeants fédéraux au détriment des licenciés, handicapera radicalement les combattants « élites » (professionnels), les obligeant à disputer des titres à l’étranger !? Début des années 2000, une reprise d’organisation de titres « élites » revoit le jour sur le territoire français sans qu’une quelconque autorisation soit formulée par le ministère chargé des sports !?
Suite à la décision ministérielle d’interdire l’organisation de titres internationaux sur le territoire français, la structure ayant promu le kick-boxing au milieu des années 1980, la « WKA-France », se met en suspend jusqu’à ce que Thierry Muccini, en 2002, relance la dynamique de cette antenne française en amenant une sélection française à des événements internationaux. Au regard du succès rencontré par l’équipe française aux championnats du Monde WKA de 2002 à 2005, Alain Delmas (président de fédération, ancien athlète élite et professeur d’EPS) et Thierry Muccini (ancien athlète élite et entraîneur), décident de redorer le blason des deux fédérations les plus populaires au Monde, la WKA et l’ISKA. L’été 2006, ils relancent la WKA-France et en janvier 2007 l’ISKA-France. Ainsi, ils vont permettre à la France de retrouver la représentativité internationale qui lui manquait depuis la fin des années 1990.
En début de saison 2008-2009, suite à la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivée d’une nouvelle structure imposée par le ministère (FFSCDA/Sports de contact), ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la Fédération Française de Full-contact (FFFCDA) dans le cadre de la « Commission pugilistique ».
Durant le printemps 2008, à l’annonce de la naissance d’une « fédération parallèle », la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA), un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fédération dite gouvernementale » obtient de l’Etat l’agrément ministériel en mai 2008, avant même sa mise en activité ?? Et surpasse ainsi les « fédérations en place ». Dès la rentrée sportive, il s’opère un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing,muaythaï, kung-fu de contact (wushu), boxe américaine, pancrase, bando et quelques sports de combat mineurs. En décembre 2008, ladélégation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une même entité les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens (D’ailleurs, ce projet ne fera l’objet d’aucun communiqué de presse de la part du ministère chargé des sports !?) Ainsi, une majorité de pratiquants feront comprendre leur désapprobation. Par conséquent, les trois « fédérations en place » depuis des décennies, Fédération Française de Full Contact (FFFCDA), Fédération Française de Muaythaï (FFMDA) et Fédération Française de Wushu (FFWaemc), a qui l’Etat avait accordé jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides publiques (subventions de fonctionnement et cadres techniques à disposition), sans qu’aucune raison soit évoquée par le ministère ??
Rebondissement en juin 2009, l’agrément ministériel est retiré par le Conseil d'État à la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour constitution associative non-conforme. Par voie de conséquence, les « fédérations en place » retrouvent leurs statuts légitimes sur la scène des pieds-poings. Mais quelques jours plus tard, l’agrément est redonné à la hâte à cette « nouvelle fédération » juste après le remaniement ministériel ; et sachant que de l’examen de la délégation de pouvoirs doit être reconduite pour trois autres fédérations en place dans les jours à venir (Fédération de wushu, fédération de full-contact et fédération de muaythaï) ?? Durant l’été 2009, le nouveau cabinet ministériel chargé des sports confie le « dossier épineux » de l’attribution de la délégation de pouvoir au Comité Olympique Français (CNOSF) pour un avis consultatif. Dès la rentrée 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituée des représentants des plusieurs fédérations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les présidents des quatre structures concernées (La nouvelle fédération de sports de contact et les anciennes : fédération de wushu, fédération de full-contact et fédération de muaythaï). Nouveau rebondissement un mois plus tard (octobre 2009), la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) obtient, au grand étonnement des « anciennes fédérations », la délégation de pouvoirs pour toutes les disciplines à l’exception du wushu (accordé à la fédération française de WUSHU-aemc). Par la même occasion, le ministère rajoute à la liste d’activités de la précédente délégation de la FFSCDA/Sports de contact, la boxe américaine, auparavant attribuée à la FFFCDA/Full-contact. Encore une fois, il s’agit d’un « fait unique dans l’histoire du sport français » où une « nouvelle structure » s’approprie une faveur ministérielle  !? Quelques temps après, les présidents des vieilles fédérations (Muaythaï et full-contact) apprennent que leurs dossiers de demande de délégation n’ont pas été transmis, par le ministère, au Comité olympique français pour avis?? Les anciennes fédérations n’en resteront pas là, notamment en faisant appel auprès du Conseil d’Etat pour exprimer encore une fois l’aspect non-conforme de la procédure et non légitime cette décision.
En octobre 2009, se constitue une confédération de sports de combat regroupant des sports olympiques et non olympiques, grand étonnement la nouvelle fédération ne rejoint pas cette association !?

 

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